Nous passons en moyenne quatorze heures par jour à notre domicile. La qualité de l’air que nous y respirons peut être dégradée par des sources différentes comme le tabagisme, les produits d’entretien et de bricolage (leurs composants sont très volatils), la combustion défectueuse des appareils de chauffage ou de production d’eau chaude (elle peut libérer du monoxyde de carbone, qui peut être mortel), les animaux et acariens qui sont des facteurs d’allergie très répandus.
Les effets sur la santé vont d’une simple gêne à des pathologies touchant principalement le système respiratoire : maux de tête, irritations des voies respiratoires, allergies... Certaines personnes y sont particulièrement sensibles (les nourrissons, les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées ou les personnes atteintes de maladies chroniques). De simples réflexes au quotidien permettent de respirer un air plus sain.
Chaque jour, hiver comme été, aérer pendant dix minutes, permet de renouveler l’air dans le logement.
La ventilation est également un bon moyen de renouveler l’air intérieur. Si tous les logements ne sont pas équipés d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC), une ventilation « naturelle » est prévue, qui permet la circulation de l’air dans le logement. Il ne faut donc pas boucher les entrées d’air, grilles ou bouches d’aération et il faut penser à les entretenir.
De même, il faut aérer davantage lors de certaines activités : bricolage, cuisine, ménage, après avoir étendu le linge ou après une douche ou un bain. Pour plus d’informations sur le sujet, le site www.prevention-maison.fr répond à de nombreuses questions. L’Inpes propose également un guide complet disponible, gratuitement, sur commande à partir du site.